Voici quelques textes et prières pour vous aider dans votre temps d’adoration. Cliquez sur un titre pour les découvrir.
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Textes de la Bible
Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ;
il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant,
car il était si défiguré
qu’il ne ressemblait plus à un homme ;
il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
Il étonnera de même une multitude de nations ;
devant lui les rois resteront bouche bée,
car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit,
ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ?
Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive,
une racine dans une terre aride ;
il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards,
son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes,
homme de douleurs, familier de la souffrance,
il était pareil à celui devant qui on se voile la face ;
et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé.
Et nous, nous pensions qu’il était frappé,
meurtri par Dieu, humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé,
à cause de nos fautes qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui :
par ses blessures, nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis,
chacun suivait son propre chemin.
Mais le Seigneur a fait retomber sur lui
nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s’humilie,
il n’ouvre pas la bouche :
comme un agneau conduit à l’abattoir,
comme une brebis muette devant les tondeurs,
il n’ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé.
Qui donc s’est inquiété de son sort ?
Il a été retranché de la terre des vivants,
frappé à mort pour les révoltes de son peuple.
On a placé sa tombe avec les méchants,
son tombeau avec les riches ;
et pourtant il n’avait pas commis de violence,
on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur.
S’il remet sa vie en sacrifice de réparation,
il verra une descendance, il prolongera ses jours :
par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière,
la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part,
avec les puissants il partagera le butin,
car il s’est dépouillé lui-même
jusqu’à la mort,
et il a été compté avec les pécheurs,
alors qu’il portait le péché des multitudes
et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole du Seigneur. Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Egypte. Tu seras ma fiancée et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la justice et le droit, l’amour et la tendresse ; tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la fidélité, et tu connaîtras le Seigneur.
Osée 2, 16. 17b. 21-22
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
Il leur dit :
« Allez à la ville, chez un tel,
et dites-lui :
‘Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.’ »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit et, le donnant aux disciples, il dit :
« Prenez, mangez :
ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce,
il la leur donna, en disant :
« Buvez-en tous,
car ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude
en rémission des péchés.
Je vous le dis :
désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous
dans le royaume de mon Père. »
Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
Alors Jésus leur dit :
« Cette nuit,
je serai pour vous tous une occasion de chute ;
car il est écrit :
Je frapperai le berger,
et les brebis du troupeau seront dispersées.
Mais, une fois ressuscité,
je vous précéderai en Galilée. »
Prenant la parole, Pierre lui dit :
« Si tous viennent à tomber à cause de toi,
moi, je ne tomberai jamais. »
Jésus lui répondit :
« Amen, je te le dis :
cette nuit même, avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
Pierre lui dit :
« Même si je dois mourir avec toi,
je ne te renierai pas. »
Et tous les disciples dirent de même.
Alors Jésus parvient avec eux
à un domaine appelé Gethsémani
et leur dit :
« Asseyez-vous ici,
pendant que je vais là-bas pour prier. »
Il emmena Pierre,
ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée,
et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors :
« Mon âme est triste à en mourir.
Restez ici et veillez avec moi. »
Allant un peu plus loin,
il tomba face contre terre en priant,
et il disait :
« Mon Père,
s’il est possible,
que cette coupe passe loin de moi !
Cependant, non pas comme moi, je veux,
mais comme toi, tu veux. »
Puis il revient vers ses disciples
et les trouve endormis ;
il dit à Pierre :
« Ainsi, vous n’avez pas eu la force
de veiller seulement une heure avec moi ?
Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait :
« Mon Père,
si cette coupe ne peut passer
sans que je la boive,
que ta volonté soit faite ! »
Revenu près des disciples,
de nouveau il les trouva endormis,
car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Les laissant, de nouveau il s’éloigna
et pria pour la troisième fois,
en répétant les mêmes paroles.
Alors il revient vers les disciples et leur dit :
« Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
Voici qu’elle est proche, l’heure
où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
Jésus parlait encore,
lorsque Judas, l’un des Douze, arriva,
et avec lui une grande foule
armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple.
Celui qui le livrait leur avait donné un signe :
« Celui que j’embrasserai, c’est lui :
arrêtez-le. »
Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit :
« Salut, Rabbi ! »
Et il l’embrassa.
Jésus lui dit :
« Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ! »
Alors ils s’approchèrent,
mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
L’un de ceux qui étaient avec Jésus,
portant la main à son épée,
la tira, frappa le serviteur du grand prêtre,
et lui trancha l’oreille.
Alors Jésus lui dit :
« Rentre ton épée,
car tous ceux qui prennent l’épée
périront par l’épée.
Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père ?
Il mettrait aussitôt à ma disposition
plus de douze légions d’anges.
Mais alors, comment s’accompliraient les Écritures
selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? »
À ce moment-là, Jésus dit aux foules :
« Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis
en train d’enseigner,
et vous ne m’avez pas arrêté. »
Mais tout cela est arrivé
pour que s’accomplissent les écrits des prophètes.
Alors tous les disciples l’abandonnèrent
et s’enfuirent.
Ceux qui avaient arrêté Jésus
l’amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre,
chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens.
Quant à Pierre, il le suivait à distance,
jusqu’au palais du grand prêtre ;
il entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs
pour voir comment cela finirait.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un faux témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
Ils n’en trouvèrent pas ;
pourtant beaucoup de faux témoins s’étaient présentés.
Finalement il s’en présenta deux,
qui déclarèrent :
« Celui-là a dit :
‘Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu
et, en trois jours, le rebâtir.’ »
Alors le grand prêtre se leva et lui dit :
« Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
Mais Jésus gardait le silence.
Le grand prêtre lui dit :
« Je t’adjure, par le Dieu vivant,
de nous dire si c’est toi qui es le Christ,
le Fils de Dieu. »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit !
En tout cas, je vous le déclare :
désormais vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant
et venir sur les nuées du ciel. »
Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant :
« Il a blasphémé !
Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous venez d’entendre le blasphème !
Quel est votre avis ? »
Ils répondirent :
« Il mérite la mort. »
Alors ils lui crachèrent au visage
et le giflèrent ;
d’autres le rouèrent de coups
en disant :
« Fais-nous le prophète, ô Christ !
Qui t’a frappé ? »
Cependant Pierre était assis
dehors dans la cour.
Une jeune servante s’approcha de lui et lui dit :
« Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! »
Mais il le nia devant tout le monde et dit :
« Je ne sais pas de quoi tu parles. »
Une autre servante le vit sortir en direction du portail
et elle dit à ceux qui étaient là :
« Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. »
De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment :
« Je ne connais pas cet homme. »
Peu après, ceux qui se tenaient là
s’approchèrent et dirent à Pierre :
« Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, ta façon de parler te trahit. »
Alors, il se mit à protester violemment et à jurer :
« Je ne connais pas cet homme. »
Et aussitôt un coq chanta.
Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Le matin venu,
tous les grands prêtres et les anciens du peuple
tinrent conseil contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
Après l’avoir ligoté,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.
Alors, en voyant que Jésus était condamné,
Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ;
il rendit les trente pièces d’argent
aux grands prêtres et aux anciens.
Il leur dit :
« J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
Ils répliquèrent :
« Que nous importe ?
Cela te regarde ! »
Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple,
il se retira et alla se pendre.
Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent :
« Il n’est pas permis de le verser dans le trésor,
puisque c’est le prix du sang. »
Après avoir tenu conseil,
ils achetèrent avec cette somme le champ du potier
pour y enterrer les étrangers.
Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour
le Champ-du-Sang.
Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Ils ramassèrent les trente pièces d’argent,
le prix de celui qui fut mis à prix,
le prix fixé par les fils d’Israël,
et ils les donnèrent pour le champ du potier,
comme le Seigneur me l’avait ordonné.
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
qui l’interrogea :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus déclara :
« C’est toi-même qui le dis. »
Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit :
« Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
si bien que le gouverneur fut très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
Les foules s’étant donc rassemblées,
Pilate leur dit :
« Qui voulez-vous que je vous relâche :
Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire :
« Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas
et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit :
« Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
Ils répondirent :
« Barabbas ! »
Pilate leur dit :
« Que ferai-je donc de Jésus
appelé le Christ ? »
Ils répondirent tous :
« Qu’il soit crucifié ! »
Pilate demanda :
« Quel mal a-t-il donc fait ? »
Ils criaient encore plus fort :
« Qu’il soit crucifié ! »
Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
sinon à augmenter le tumulte,
prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
en disant :
« Je suis innocent du sang de cet homme :
cela vous regarde ! »
Tout le peuple répondit :
« Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
Alors, il leur relâcha Barabbas ;
quant à Jésus, il le fit flageller,
et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements
et le couvrirent d’un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
et la posèrent sur sa tête ;
ils lui mirent un roseau dans la main droite
et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
« Salut, roi des Juifs ! »
Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau,
lui remirent ses vêtements,
et l’emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
Arrivés en un lieu dit Golgotha,
c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié,
ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête
ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
Alors on crucifia avec lui deux bandits,
l’un à droite et l’autre à gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
ils disaient :
« Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
et descends de la croix ! »
De même, les grands prêtres se moquaient de lui
avec les scribes et les anciens, en disant :
« Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Il est roi d’Israël :
qu’il descende maintenant de la croix,
et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu.
Que Dieu le délivre maintenant,
s’il l’aime !
Car il a dit :
‘Je suis Fils de Dieu.’ »
Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Vers la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
« Éli, Éli, lema sabactani ? »,
ce qui veut dire :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
« Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
il la mit au bout d’un roseau,
et il lui donnait à boire.
Les autres disaient :
« Attends !
Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
rendit l’esprit
Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas ;
la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s’ouvrirent ;
les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte,
et se montrèrent à un grand nombre de gens.
À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
« Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »
Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin.
Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques et de Joseph,
et la mère des fils de Zébédée.
Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie,
qui s’appelait Joseph,
et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus.
Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette.
Prenant le corps,
Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé,
et le déposa dans le tombeau neuf
qu’il s’était fait creuser dans le roc.
Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau
et s’en alla.
Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là,
assises en face du sépulcre.
Le lendemain, après le jour de la Préparation,
les grands prêtres et les pharisiens
s’assemblèrent chez Pilate,
en disant :
« Seigneur, nous nous sommes rappelé
que cet imposteur a dit, de son vivant :
‘Trois jours après, je ressusciterai.’
Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé
jusqu’au troisième jour,
de peur que ses disciples ne viennent voler le corps
et ne disent au peuple :
‘Il est ressuscité d’entre les morts.’
Cette dernière imposture serait pire que la première. »
Pilate leur déclara :
« Vous avez une garde.
Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
Ils partirent donc
et assurèrent la surveillance du sépulcre
en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
Textes de méditation
(Extraits de textes ou de lettres sur l’eucharistie. Adaptation : P. François Weber)
Saluez souvent le cœur de ce divin Sauveur
Qui pour nous témoigner son amour
S’est voulu couvrir des apparences du pain
Afin de demeurer très familièrement avec nous et près de notre cœur.
L’expérience m’a fait toucher
La toute-puissance de ce divin sacrement
Pour fortifier les cœurs au bien, les exempter du mal, les consoler
En un mot, les diviniser en ce monde.
Les chœurs de l’Eglise se viennent attacher
Et joindre à Notre Seigneur en cette divine action
Pour avec Lui en Lui et par Lui ravir le cœur de notre Dieu
Et rendre sa miséricorde toute nôtre.
Il sera bon qu’avant la communion
Vous dressiez quelque peu votre esprit en ce saint sacrement
Par quelque pensée comme serait celle de sainte Elisabeth :
D’où me vient ce bonheur que mon Sauveur vienne à moi ?
Seigneur, je ne craindrai nul mal parce que vous êtes en moi
J’ai la joie de l’Esprit.
Ayant en moi-même le Fils de Dieu
Je peux dire : c’est maintenant que le Père m’aime.
Je vous rends louange et bénédictions infinies
De la Résurrection de notre Rédempteur
Et vous supplie de me donner la grâce de mourir au vieil homme
Et de ressusciter à une nouvelle vie.
(Extraits de Adorer avec Marie de Marie-Benoîte Angot (Fondatrice de l'Association Les Maisons d’adoration))
La clé d’un cœur, c’est le silence.
Il n’y en a pas d’autre.
Pas d’autre façon
d’ouvrir son cœur à Jésus
que d’entrer dans le silence :
silence intérieur,
silence de l’âme
qui se tourne vers son Dieu.
Silence de l’âme en adoration,
qui fait taire tous les bruits du monde,
tous les bruits de l’extérieur
et aussi tous nos bruits intérieurs.
Silence de l’âme en adoration
au milieu du bruit du monde.
Silence auquel Dieu nous appelle
de plus en plus fortement
et parce que justement
nous sommes dans le monde
et parce que, maintenant,
c’est en plein dans ce monde
qu’il faut à Dieu
des espaces de silence,
des espaces d’adoration.
Silence de l’âme en adoration ;
silence de Marie,
silence de Jésus
en l’Eucharistie.
Silence de l’âme
à l’écoute de son Dieu
et qui le laisse parler.
Silence pour écouter
la Parole de Dieu.
Jésus est celui qui parle
de la part de Dieu.
Il se révèle à nous dans le silence,
Il nous instruit,
Il se manifeste à nous,
Il nous guide et nous conduit,
Il modèle nos cœurs ;
de ses mains, il les pétrit
et les conduit.
Silence de l’âme en prière
dans l’adoration de son Dieu.
Silence de l’union à Dieu
où ne règne plus
que la paix souveraine.
Silence si fructueux
de l’intimité avec Dieu,
qui nous vide de nous-même
et nous enrichit de Dieu.
Ô Jésus en l’Eucharistie,
tout enveloppé de silence,
mon âme emplie de ta présence
t’aime et t’adore.
Silence de l’âme en adoration
qui nous ouvre à un plus grand amour.
Silence qui nous relie aux autres
et qui réchauffe les cœurs.
Silence de l’âme
à l’écoute de Dieu
à l’écoute des autres
attentive à Dieu
attentive aux autres.
Humble silence de Dieu
qui rend l’âme tout humble,
doux silence de Dieu
qui donne douceur à l’âme.
Dans ton silence, ô mon Dieu,
je trouve ta présence
si pleine et si envahissante,
que tous les bruits du monde
sont devenus vides et creux.
Je t’aime et je t’adore,
toi,
présence vivante,
plénitude de l’âme.
Tout sous les yeux de Dieu, tout avec Dieu, tout pour plaire à Dieu. Allons mon âme, tu vas converser avec le bon Dieu, travailler avec lui, marcher avec lui, combattre et souffrir avec lui. Tu travailleras, mais il bénira ton travail ; tu marcheras, mais il bénira tes pas ; tu souffriras, mais il bénira tes larmes. Qu’il est grand, qu’il est noble, qu’il est consolant de tout faire en la compagnie et sous les yeux du bon Dieu, de penser qu’il voit tout, qu’il compte tout !
Disons donc chaque matin : "Tout pour vous plaire, ô mon Dieu : toutes mes actions avec vous ". Que la pensée de la sainte présence de Dieu est douce et consolante ! Jamais on ne se lasse, les heures coulent comme des minutes. Enfin, c’est un avant-goût du ciel.
Lorsque nous sommes devant le Saint-Sacrement, au lieu de regarder autour de nous, fermons nos yeux et notre bouche, ouvrons notre cœur, le Bon Dieu ouvrira le sien ; nous irons à lui, il viendra à nous, l’un pour demander et l’autre pour recevoir. Ce sera comme un souffle de l’un à l’autre.
« L’eucharistie ce n’est pas seulement la communion, le baiser de Jésus, c’est aussi le Tabernacle et l’Ostensoir, Jésus présent sur nos autels tous les jours jusqu’à la consommation des siècles, vrai Emmanuel, vrai Dieu avec nous s’exposant à toute heure, sur toutes les parties de la terre, à nos regards, à notre adoration et à notre amour, et changeant par cette présence perpétuelle la nuit de notre vie en une illumination délicieuse. »
« Mon Dieu je Vous adore, Vous qui êtes en moi, Vous en qui je suis plongé dans un océan sans bornes, océan de perfection, de beauté, d’amour, de sainteté divine qui me pénètre, qui me remplit et qui m’enveloppe... »
(Cette prière célèbre - elle a par exemple inspiré le chant Mon Père je m’abandonne à toi - a été écrite à partir d’un commentaire du St Charles de Foucauld méditant sur le ”In manus tuas Domine” du Seigneur en croix. Il ne s’agit donc pas d’une prière qu’il met directement dans la bouche du fidèle qui prie, mais d’une prière que nous recevons du Christ qui prie son Père comme Lui seul peut le faire. Nous sommes invités à entrer discrètement et à petits pas dans cette prière du Seigneur Jésus.)
Mon Père, je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
Vierge sainte, aidez-nous à contempler, aidez-nous à adorer, aidez-nous à aimer, à aimer davantage Celui qui nous a tant aimés, pour vivre éternellement avec Lui.
Te voici devant le Saint-Sacrement,
c’est ton Dieu que tu viens adorer.
Je t’attendais.
Tu arrives le cœur et l’esprit encombré
de tout ce qui te préoccupe.
Décharge-toi en déposant tout cela au pied de cet autel,
remets tout cela entre mes mains
et prends conscience de ma Présence.
Tu as beau regarder,
tes yeux ne voient qu’une hostie blanche. Si tu pouvais voir ce qu’il en est en réalité,
voilà ce que tu contemplerais :
"A côté du Fils,
il y a toujours la présence réelle du Père,
la présence réelle de l’Esprit-Saint,
il y a toujours la Divine et très Sainte Trinité.
Mais comme au Ciel, à côté de chaque tabernacle,
il y a aussi la présence extasiée
et joyeuse de votre céleste Maman.
Y sont aussi tous les Anges...
Il y a aussi tous les saints et bienheureux...
La prière incessante de toutes les âmes du Purgatoire."
« L’adoration eucharistique, c’est d’être là comme une fleur devant son soleil. Si vous saviez quel est Celui qui vous regarde à travers ces voiles ! Ne faites rien, n’importe. Une vertu sortira de Lui. Les bons anges vous enverront le souffle de sa bouche, la chaleur de son Cœur. »
« Le temps que vous passez avec Jésus au Saint-Sacrement est le meilleur temps que vous puissiez passer sur Terre. Chaque instant passé avec Jésus approfondira votre union avec lui, rendra votre âme immortelle plus glorieuse et plus belle au Ciel et contribuera à apporter une paix éternelle sur Terre. »
1 - Je viens te relever
“Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la
porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. Le vainqueur, je lui
donnerai de siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, après ma victoire, j’ai siégé
avec mon Père sur son trône.” (Apocalypse 3, 20-21)
“"Voici que je me tiens à la porte et que je frappe." C’est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit. Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être moi, c’est moi qui suis là. J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d’invitation, qui me permettra d’entrer en toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux, invisible, je viens, mais avec l’infini pouvoir de mon amour.
Je viens, apportant tous les dons de l’Esprit Saint. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l’amour que j’ai pour toi ; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que j’ai reçu du Père même. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t’unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je vais t’apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et tous les doutes de ton cœur.
Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux. Je
viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie. Je viens avec ma paix, qui va
apporter le calme et la sérénité à ton âme. Je te connais de part en part. Je connais tout de toi.
Même les cheveux de ta tête, je les tous comptés. Rien de ta vie n’est sans importance à mes
yeux. Je t’ai suivi à travers toutes ces années et je t’ai toujours aimé, même lorsque tu étais
sur des chemins de traverse. Je connais chacun de tes problèmes. Je connais tes besoins et tes
soucis.”
2 – Je t’aime tel que tu es
“Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s’écria : "Si quelqu’un a
soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi !" selon le mot de l’Écriture : De
son sein couleront des fleuves d’eau vive. Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui
avaient cru en lui.” (Jean 7, 37-39a)
“Oui, je connais - je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore : je t’aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n’as pas fait. Je t’aime pour toi-même, pour la beauté et la dignité que mon Père t’a données en te créant à son image et à sa ressemblance. C’est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t’aime tel que tu es.
J’ai versé mon sang pour te ramener à Dieu. Si seulement tu me demandais avec foi, ma grâce viendrait te toucher et combler tous tes besoins. Je vais te donner la force pour te libérer toi-même du péché et de tous les pouvoirs destructeurs de ta vie. Je connais ce qu’il y a dans ton cœur. Je connais ta solitude. Je connais les blessures de ton cœur, les rejets que tu as dû subir, les jugements et les humiliations. Tout cela, je l’ai porté avant toi. J’ai tout porté pour toi, afin de pouvoir te partager ma force et ma victoire.
Je connais tout spécialement ton besoin d’être aimé. Je connais combien tu as soif d’être aimé et d’être chéri et combien tu as cherché en vain d’assouvir cette soif, dans un amour égoïste, accourant pour remplir le vide de ton cœur dans des plaisirs qui passent - avec un vide encore plus grand : celui du péché. Est-ce que tu as soif ? Venez à moi, vous tous qui avez soif, je vais vous combler. Est-ce que tu as soif d’être aimé ? Je t’aimerai plus que tout ce que tu peux t’imaginer. Je t’ai aimé jusqu’à ce point de mourir sur la croix pour toi.
J’ai soif de toi. Moi aussi, j’ai soif de toi. C’est la seule manière avec laquelle je pourrai
décrire mon amour pour toi. J’ai soif de toi. J’ai soif de ton amour. J’ai soif d’être aimé par
toi. Cela te dit combien tu es précieux à mes yeux. J’ai soif de toi. Viens à moi. Je vais
remplir ton cœur.”
3 - J’ai soif de toi
“Après quoi, sachant que désormais tout était achevé, pour que l’Écriture fût
parfaitement accomplie, Jésus dit : "J’ai soif." Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit
autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa
bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "C’est achevé" et, inclinant la tête, il remit
l’esprit” (Jean 19, 28-30)
“Je vais soigner tes blessures. Je vais faire de toi une nouvelle créature. Je vais te donner la paix, au cœur même de toutes tes épreuves. Mais j’ai soif de toi. Ne doute jamais de ma miséricorde, du fait que je t’accepte sans cesse, de mon désir de te pardonner, de ma soif ardente de te bénir, de vivre en toi ma propre vie. J’ai soif de toi ! Si tu te crois sans importance aux yeux du monde, cela ne m’importe pas du tout. Pour moi, il n’y a qu’une chose qui importe : il n’y a rien de plus important dans le monde entier que toi. J’ai soif de toi ! Ouvre-toi à moi. Viens à moi et aie soif de moi. Donne-moi ta vie et je vais te prouver combien tu es important à mon Cœur. J’ai soif de toi !
Peu importent tes errements. Peu importe combien tu m’as oublié. Peu importent toutes les croix que tu as dû porter toute ta vie. II n’y a qu’une seule chose dont je veux que tu te souviennes tout le temps, une seule chose qui ne changera jamais : J’ai soif de toi, tel que tu es. Tu n’as pas besoin de changer pour croire en mon amour, parce que c’est de croire en mon amour qui va te changer. Tu m’as oublié, et maintenant je te cherche à chaque instant de ta vie, me tenant debout, à la porte de ton cœur et frappant.
Tu penses que c’est dur à croire ? Alors, regarde vers la Croix, regarde vers mon Cœur transpercé pour toi. Regarde vers mon Eucharistie. Tu n’as pas compris ma Croix ? Alors, écoute encore une fois ce que j’ai dit sur la Croix : J’ai soif ! Oui, j’ai soif de toi. J’ai soif de toi. J’ai cherché quelqu’un pour combler mon amour et je n’ai trouvé personne. Sois celui-ci. J’ai soif de toi - de ton amour.”
Reste avec moi, Seigneur, car j’ai besoin de te savoir présent pour ne pas t’oublier. Tu sais avec quelle facilité je t’abandonne.
Reste avec moi, Seigneur, parce que je suis faible et j’ai besoin de ta force pour ne pas tomber si souvent.
Reste avec moi, Seigneur, parce que tu es toute ma vie, et, sans Toi, je suis sans ferveur.
Reste avec moi, Seigneur, parce que tu es ma lumière, et, sans Toi, je suis dans les ténèbres.
Reste avec moi, Seigneur, pour faire connaître ta volonté.
Reste avec moi, Seigneur, pour que puisse entendre ta voix et te suivre.
Reste avec moi, Seigneur, parce que je désire t’aimer davantage et être toujours en ta présence.
Reste avec moi, Seigneur, si tu veux bien que je te sois toujours fidèle.
Reste avec moi, Seigneur, parce que, si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Toi un lieu de consolation, un nid d’amour.
Reste avec moi, Seigneur Jésus, parce qu’il se fait tard et que le jour décline... c’est à dire que la vie passe, la mort, le jugement, l’éternité approchent et il est nécessaire de refaire mes forces pour ne pas m’arrêter en chemin et, pour cela, j’ai besoin de Toi. Il se fait tard et la mort approche. Je crains les ténèbres, les tentations, les sécheresses, les croix, les peines, et combien j’ai besoin de Toi, mon Jésus, dans cette nuit de l’exil.
Reste avec moi, Seigneur, parce que, dans la nuit de cette vie et de ses dangers, j’ai besoin de Toi. Fais que je puisse te reconnaître comme tes disciples à la fraction du pain. Que la communion eucharistique soit la lumière qui dissipe les ténèbres, la force qui me soutienne et l’unique joie de mon coeur.
Reste avec moi, Seigneur, parce qu’à l’heure de la mort, je veux rester uni à Toi, sinon par la communion, du moins par la grâce et l’amour.
Reste avec moi, Seigneur, je ne Te demande pas de consolations divines parce que je ne les mérite pas, mais le don de ta présence, oh ! Oui, je te le demande.
Reste avec moi, Seigneur, car tu as tout ce que je cherche : ton amour, ta grâce, ta volonté, ton Cœur, ton Esprit. Je t’aime et et ne demande pas d’autre récompense que de t’aimer davantage d’un amour ferme et sincère. Je veux t’aimer de tout mon cœur sur la terre, pour continuer à t’aimer parfaitement durant toute l’éternité.
Ainsi-soit-il.
Aime moi tel que tu es
Je connais ta misère les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : “Donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es”.
Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer.
Aime-moi tel que tu es. A chaque instant et dans quelque situation que tu te trouves, dans la ferveur ou la sécheresse, dans la fidélité ou l’infidélité.
Aime-moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si pour m’aimer tu attends d’être parfait, tu ne m’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas, d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créés ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour !
Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais, en attendant, je t’aime tel que tu es. Et je souhaite que tu fasses de même ; je désire voir, du fond de ta misère, monter l’amour. J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres ; je veux que de l’indigence s’élève continuellement ce cri : “Seigneur, je vous aime”. C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t’en donnais, tu es si faible que, bientôt, l’amour-propre s’y mêlerait ; ne t’inquiète pas de cela. J’aurais pu te destiner à de grandes choses ; non, tu seras le serviteur inutile. Je te prendrai même le peu que tu es car je t’ai créé pour l’amour. Aime ! L’amour te fera faire le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu’à remplir le moment présent de ton amour.
Aujourd’hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des Seigneurs. frappe et j’attends ; hâte-toi de m’ouvrir. N’allègue pas ta misère, ton indigence, car si tu les connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance. Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit ; je ne veux pas que tu fasses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour, je te donnerai d’aimer au-delà de ce que tu as pu souhaiter. Mais souviens-toi : Aime moi tel que tu es !
« Mon Dieu, je ne vous aime pas, je ne le désire même pas et je m’ennuie avec vous. Peut-être même que je ne crois pas en vous. Mais regardez-moi en passant. Abritez-vous un moment dans mon âme, mettez-la en ordre d’un souffle, sans en avoir l’air, sans rien me dire.
Si vous avez envie que je croie en vous, apportez-moi la foi. Si vous avez envie que je vous aime, apportez-moi l’amour. »
1. Jésus est condamné à mort
2. Jésus est chargé de sa croix
3. Jésus tombe pour la première fois
4. Jésus rencontre sa Mère
5. Simon de Cyrène aide Jésus
6. Une femme essuie le visage de Jésus
7. Jésus tombe pour la deuxième fois
8. Jésus console les femmes de Jérusalem
9. Jésus tombe pour la troisième fois
10. Jésus est dépouillé de ses vêtements
11. Jésus est cloué à la croix
12. Jésus meurt sur la croix
13. Jésus est remis à sa Mère
14. Jésus est mis au tombeau
Examens de Conscience
Aujourd’hui, vous avez décidé de vous confesser. Mais vous avez perdu l’habitude de vous confesser. Comment cela se passe-t-il ? Comment faire ?
- Ne pas avoir peur ! Jésus répète sans cesse : « N’aie pas peur ! Ne crains pas ! »
- Avant de penser à vos péchés, pensez à l’amour de Dieu notre Père, au Christ qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie, à l’Esprit Saint qui peut nous éclairer. Pensez à Marie, elle-même sans péché, immaculée, mais aussi notre mère, « refuge des pécheurs ».
- Demander à Dieu de nous inspirer un vrai regret.
- Devant le prêtre, vous pouvez vous asseoir ou vous mettre à genoux. Une croix, l’aube et l’étole du prêtre sont des signes de la présence de Dieu. Le prêtre est là pour dire comme saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu. »
- Vous pouvez vous présenter au prêtre mais vous n’avez pas à raconter votre vie.
- Vous faites le signe de croix : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »
- Comme le fils prodigue, vous pouvez commencer la confession de vos péchés en disant : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. »
- Vous avez péché contre Dieu et contre vos frères. Vous n’avez pas vécu en chrétien : vous dites en quoi vous avez manqué à ce que Dieu attendait de vous.
- Parlez librement, sans vous excuser et sans vous accabler.
- Au besoin, demandez au prêtre de vous éclairer sur votre responsabilité et sur les moyens de progresser.
- Le prêtre vous adresse quelques mots.
Vous pouvez dire l’acte de contrition :
Mon Dieu, j’ai péché contre Toi
et contre mes frères,
mais près de Toi se trouve le pardon.
Accueille mon repentir
et donne-moi la force
de vivre selon Ton amour.
Le prêtre vous donne le pardon de Dieu :
Que Dieu notre Père
vous montre sa miséricorde.
Par la mort et la résurrection de son Fils,
il a réconcilié le monde avec lui
et il a envoyé l’Esprit Saint
pour la rémission des péchés.
Par le ministère de l’Eglise,
qu’il vous accorde le pardon et la paix.
Et moi,
au nom du Père et du Fils
et du Saint Esprit,
je vous pardonne tous vos péchés.
Vous répondez : Amen !
Le prêtre vous indique une action ou une prière, après la confession, qui prolongeront le sacrement et marqueront votre désir de repartir courageusement, sur les pas du Christ.
Voici quelques points qui pourront t’aider à examiner ta conscience pour ensuite aller demander pardon.
Mon amour de Dieu
Est-ce que Dieu a la première place dans ma vie ? En particulier, passe-t-il avant mes autres activités, mes loisirs ?
Est-il le premier que je salue le matin ?
Ai-je pris le temps de faire silence pour prier ? le matin ? le soir ? dans la journée ?
Est-ce que je pense à lui dans la journée ? pour le remercier ? pour lui demander son aide ?
Lui ai-je parlé avec amour et respect, ou ai-je été dissipé pendant la prière ?
Ai-je cherché à mieux le connaître ? à la maison ? à l’église ? au catéchisme ?
Ai-je fait mon possible pour le rencontrer chaque dimanche à la messe où il m’attend ?
Est-ce que je participe à la messe avec tout mon cœur ou en pen¬sant à autre chose, en attendant qu’elle finisse ?
Ai-je reçu le Corps de Jésus avec amour et respect en communiant ? M’y suis-je bien préparé avec recueillement ?
Après la Communion, ai-je bien honoré Jésus de sa visite dans mon cœur par une action de grâces recueillie ?
Mon amour des autres
Ai-je refusé ou pas même cherché à rendre service ? (à la maison ? à l’école ? dans la rue ? chez des amis ? etc )
Ai-je obéi à mes parents ? Rapidement, gentiment et sans grogner? pour aller me coucher ? pour me lever ? pour mettre le couvert ou débarrasser ? pour aller travailler ? etc
Ai-je été insolent ? désagréable ? dur de cœur ? avec mes parents, mes professeurs ? Ou avec d’autres personnes ?
Ai-je été méchant avec mes frères et sœurs ? mes camarades ? (en pensée, en paroles, en actes ?)
Dans les jeux, est-ce que je pense d’abord à me faire plaisir sans me préoccuper des autres, sans chercher à leur être agréable ?
Ai-je refusé de jouer avec ceux que j’aime moins, qui restent seuls ?
Ai-je été mauvais joueur ?
Ai-je été rancunier ? Ai-je refusé de pardonner à quelqu’un qui me le demandait ?
Ai-je empêché les autres de travailler ? à l’école ? au catéchisme ? Ai-je toujours dit la vérité ?
Ai-je rapporté ? dit du mal des autres ?
Ai-je triché ? au jeu ? en classe ? Ai-je laissé quelqu’un être puni à ma place ?
Ai-je volé les affaires des autres ou pas rendu ce qu’on m’avait seulement prêté ?
Ai-je respecté le matériel autour de moi ? Ai-je été jaloux des autres ?
Mon amour de moi-même
Ai-je été paresseux pour apprendre mes leçons ? faire mes devoirs ? pour me lever ? ranger mes affaires et ma chambre ?
Ai-je perdu inutilement mon temps devant la télé ?
Ai-je été orgueilleux ? Ai-je voulu me faire admirer ? remarquer ? Ai-je été méprisant ? moqueur ? blessant ?
Al-je été hypocrite ? Ai-je fait semblant d’avoir des qualités que je n’ai pas pour me faire voir ?
Ai-je été impatient ? coléreux ?
Ai-je été indiscret en cherchant à savoir ce qui ne me regarde pas ?
Ai-je trahi un secret ? Ai-je tenu mes promesses, mes engagements ?
Ai-je été vulgaire ? grossier ?
Ai-je eu des mauvais gestes, des mauvaises manières ? Ai-je regardé des mauvais films ? livres ? images ? revues ? Ai-je respecté mon corps ? (toilette régulière)
Ai-je été gourmand ? (Ai-je mangé sans nécessité, de façon désordonnée, uniquement pour satisfaire mon plaisir ?)
Envers Dieu : Tu adoreras Dieu seul, tu l’aimeras plus que tout. (Dt 5)
•Quelle est la place de Dieu dans ma vie ?
•Ai-je négligé la messe du dimanche ?
•Et ma prière personnelle quotidienne?
•Est-ce que je lis la Parole de Dieu (Bible)?
•Est-ce que je cherche à mieux connaître et comprendre la foi chrétienne ?
•Comment est-ce que je reçois les enseignements et les conseils de vie de l’Église ?
•Ai-je eu honte d’être chrétien(ne), de l’affirmer ?
•Ai-je le désir de témoigner de Dieu autour de moi, par mes actes et mes paroles ?
•Ai-je manqué de foi dans l’amour de Dieu, dans sa bonté ou sa puissance ? L’ai-je accusé ?
•Me suis-je découragé, désespéré ?
•Ai-je manqué de respect pour Dieu (jurons) ?
•Est-ce que je recours à la voyance, à l’astrologie, au spiritisme... ?
•Ai-je profité des sacrements de l’Église, par exemple de la confession ?
•Ai-je été vrai et sincère dans mes confessions?
•Ai-je communié en ayant des péchés graves sur la conscience ?
Envers les autres : Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés. (Jn 13)
•Ai-je manqué d’amour envers mes parents, mon conjoint, mes enfants, le prochain ?
•Ai-je méprisé, critiqué, cherché à abaisser quelqu’un ? Ai-je jugé ?
•Ai-je manqué de discrétion, dit du mal ou raconté des choses fausses sur quelqu’un ?
•Ai-je sur autrui un regard de domination ?
•Ai-je « flirté », joué avec les sentiments amoureux d’un(e) autre ?
•Ai-je haï, voulu me venger, souhaité du mal ?
•Ai-je refusé de pardonner, de demander pardon ?
•Ai-je triché, trompé, ou menti ?
•Ai-je été rancunier ou jaloux? Ai-je volé ?
•Suis-je avare de mon temps, de mon argent ?
•Ai-je été attentif aux soucis des autres ?
•Ai-je travaillé en faisant de mon mieux ?
•Ai-je été lié(e) à un avortement ?
Envers soi-même : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Mc 12)
•Est-ce que je m’aime ? Est-ce que je m’accepte comme je suis ?
•Est-ce que je me laisse aimer des autres ?
•Et par Dieu ?
•Ai-je pris soin de ma santé ?
•Ai-je des « conduites à risque » ?
•Est-ce que je me « laisse aller » (hygiène, paresse, ordre...)
•Est-ce que je veille à une vie, et à des loisirs, équilibrés ?
•Ai-je respecté ma vie et celle de mon prochain (cannabis, excès d’alcool, de tabac, excès de vitesse...) ?
•Suis-je libre par rapport à l’ordinateur ? Au jeu ? À la mode ? Au regard des autres ?
•Comment est-ce que je gère mon argent ?
En ce qui concerne la sexualité :
•Ai-je sur le sujet des paroles ou un humour, trop légers ?
•Est-ce que je cultive un regard admiratif et chaste devant la beauté ?
•Ai-je cherché/regardé de la pornographie ?
•Ai-je cherché le plaisir sexuel seul ?
•Ai-je eu des relations sexuelles sans être marié(e)?