P. Xavier Grandpierre. Commentaire des lectures de la messe : « Paul fixa du regard l’homme infirme de naissance et vit qu’il avait la foi pour être sauvé »

Nous voilà donc arrivés au jour tant attendu du déconfinement de la société civile qui par ses dirigeants n’a, par définition, aucune intention de se confier à Dieu pour son salut. Est-ce une raison pour laquelle Jésus ne puisse plus manifester qu’il sauve celui qui s’en remet à Lui et prie pour les autres ?

Dans la première lecture des Actes des apôtres, l’écoute des paroles de Paul par cet homme infirme est un encouragement à toute personne de bonne volonté envers la Parole de Dieu en ce moment.

Ce n’est jamais l’infirmité par elle-même qui provoque le salut. Il ne faut donc jamais se réjouir d’un mal ; comme une épidémie par exemple, même comme un révélateur des choses qui ne vont pas bien par ailleurs. C’est par « la foi pour être sauvé » à l’écoute des promesses du Salut en Jésus-Christ, que Paul peut agir en faisant entrer ce pauvre homme dans l’Alliance du Seigneur, et le fait bondir de joie ! Ceci est ainsi accessible à qui s’appuie sur la puissance de Jésus ressuscité à l’œuvre dans notre monde, au-delà de cadres imposés.

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » dit Jésus dans l’Evangile de ce jour.

Demandons conseil, en ces temps particuliers, à la première communauté de l’Église au Cénacle. Sa prière vécue avec Marie pour appeler la puissance divine, a renouvelé l’audace des disciples. Par l’Esprit Saint l’amour de Dieu a été versé dans leurs cœurs (Rm. 5,5)